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Oplatek de Noël, une tradition qui unit les Polonais, de la maison jusqu'au parlement
Noël approchant, dans une cuisine de la ferme de la paroisse de Blonie, dans le sud de la Pologne, cinq femmes s'affairent à fabriquer des "oplatek", ces feuilles de pain azyme que les Polonais partagent pendant le réveillon.
"La recette est élémentaire et conforme au droit canon: seulement de l'eau et de la farine", explique à l'AFP Alicja Slowik, 54 ans, qui s'occupe de la cuisson dans de grandes presses qui, en même temps, marquent les oplatek de motifs représentant des scènes de Noël.
Le partage de l'oplatek est le moment le plus important de la Veillée de Noël polonaise qui commence dès les premiers scintillements des étoiles dans le ciel sombre de l'hiver.
Traditionnellement, c'est le doyen de la famille qui inaugure la cérémonie en brisant l'oplatek pour le partager avec toutes les personnes réunies autour de la table.
Les autres convives reproduisent les mêmes gestes en s'exprimant mutuellement leur gratitude pour les retrouvailles et pour l'année écoulée, et en échangeant leurs vœux de santé et de bonheur.
Ce n'est qu'après que le repas de la Veille de Noël peut commencer.
-- "Rapprocher les gens" --
Sous le regard de l'ancien pape polonais Jean Paul II, dont une grande photo est accrochée au mur, les femmes s'affairent devant leurs ustensiles, fabriquant toutes seules, de la cuisson à l'emballage en passant par l'humidification et la découpe, ces feuilles de pain traditionnelles.
Traditionnellement, les oplatek sont tout blancs mais chaque paquet vendu est accompagné aussi d'un exemplaire coloré, destiné originellement au bêtes qui, selon la légende, sont capables de parler dans la nuit de Noël.
"C'est une grande joie pour nous de produire quelque chose qui rapproche les gens et c'est ce que nous voulons continuer à faire", déclare à l'AFP le père Piotr Barczyk, responsable du séminaire.
"Nous envoyons nos produits à nos prêtres en mission en Allemagne, Italie, Irlande, Angleterre, Ukraine, Etats-Unis…", énumère Beata Przyplasa, directrice de l'atelier.
"Nous écoulons facilement plus d'un million d'oplatek par an", précise-t-elle.
Au lendemain du déclenchement par la Russie de la guerre en Ukraine en 2022, pendant toute une année, des réfugiés ukrainiens ont travaillé dans l'atelier.
Ils étaient plus de 100 à avoir trouvé un abri au séminaire.
-- "Parler d'amour" --
"Noël et le réveillon de Noël est une fête qui fait le lien", souligne le père Barczyk.
Chaque année, une "rencontre d'oplatek" est organisée au parlement, réunissant les députés de toutes les familles politiques et convictions représentées, qui se partagent ce bout de pain azyme en guise de réconciliation.
"Peut-être pendant un instant nous pourrons croire qu'il est possible de se parler dans le calme, comme des humains, indépendamment du côté de la salle où nous sommes assis", a déclaré cette année le président du parlement Szymon Holownia en adressant ses voeux aux députés.
M. Holownia a invité aussi à l'hémicycle quelque 500 personnes démunies et mal logées pour partager l'oplatek avec elles.
En dépit d'une symbolique très positive, la tradition commence à se perdre dans un pays où l'ardeur religieuse semble refroidir, surtout parmi les jeunes générations.
"A l'ère des réseaux sociaux les gens ont plus de mal à se dire des choses directement", regrette le père Barczyk.
"Peut être préfèrent-ils aujourd'hui exprimer leurs sentiments par écrit, sur les réseaux sociaux, plutôt que se regarder et se parler d'amour les yeux dans les yeux...", s'interroge-t-il.
M.A.Colin--AMWN