
-
Les États-Unis risquent de céder le marché des puces à la Chine, selon des analystes
-
Malgré la fatigue, le pape s'offre un bain de foule pour Pâques
-
Cambodge: à Sihanoukville, l'afflux de capitaux chinois encourage l'apprentissage du mandarin
-
Le négociateur en chef qatari se dit "frustré" par le cours de la médiation pour une trêve à Gaza
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de poursuivre les attaques malgré la trêve de Pâques
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains sur Sanaa
-
24 Heures motos: un duel entre Kawasaki et Yamaha pour animer les trois dernières heures
-
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville reconnecté au réseau électrique
-
Russie: un centre de rééducation pour soldats blessés fait le plein
-
Basket/Euroligue: TJ Shorts toujours plus haut
-
Dans la ville soudanaise d'El-Facher, soigner les blessés avec les moyens du bord
-
Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes
-
Chikungunya à La Réunion: le directeur du CHU veut des renforts
-
L'influence française disputée dans l'océan Indien
-
Ukraine: Zelensky dénonce la poursuite des attaques malgré la trêve de Poutine
-
24 Heures motos: Kawasaki conforte sa première place au Mans
-
Le pape attendu pour Pâques malgré l'incertitude autour de sa santé
-
Des milliers d'Américains dans la rue contre Trump
-
Ligue 1: L'OM passe ses nerfs sur Montpellier
-
24 Heures motos: Kawasaki passe en tête, la valse des chutes continue
-
Top 14: La Rochelle renoue avec la victoire, Perpignan lâche Vannes
-
Le Hamas affirme que le sort d'un otage à Gaza reste inconnu
-
Ukraine : Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu'elle a annoncé
-
Angleterre: suspense maximal dans la lutte pour l'Europe
-
F1: Max Verstappen (Red Bull) décroche la pole position du GP d'Arabie saoudite
-
Marine Tondelier réélue sans surprise à la tête des Ecologistes
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques, méfiance de Kiev
-
Ligue 1: le PSG remanié domine Le Havre sans briller
-
Top 14: l'UBB met la pression en haut, Perpignan lâche Vannes en bas
-
A Damas, les fonctionnaires font la queue pour toucher leur maigre revenu
-
Espagne: le Barça miraculé face au Celta (4-3)
-
ATP 500 de Barcelone: contre Alcaraz, Fils a tenté mais est passé à côté
-
ATP 500 de Munich: Zverev de retour en finale près de trois mois après l'Open d'Autralie
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques
-
C1 féminine: Lyon s'impose ric-rac à Londres face à Arsenal (2-1)
-
Tunisie: jusqu'à 66 ans de prison dans le méga-procès du "complot" contre les opposants
-
Dans Gaza affamée, des Palestiniens se rabattent sur la viande de tortue
-
24 Heures motos: au Mans, BMW prend les devants sous la pluie
-
Six nations: les Bleues viennent péniblement à bout de l' Italie
-
Expulsions d'Afghans: Kaboul dénonce des mesures "unilatérales" sapant ses relations avec le Pakistan
-
C1 féminine: l'OL gagne ric-rac chez Arsenal (2-1)
-
Avoir le chikungunya une deuxième fois? En pleine épidémie, la question agite La Réunion
-
Maisons, école et mosquée: au Texas, le projet immobilier de la discorde
-
Expulsions d'Afghans du Pakistan: Kaboul exprime sa "profonde préoccupation"
-
En pleine guerre commerciale, Trump redouble de pression sur la Fed
-
Deuxième session de pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran sur le nucléaire à Rome
-
Bruno Le Maire propose d'unifier une partie de la dette publique en Europe pour créer un "euro de référence"
-
24 Heures motos: Yamaha en pole au Mans, Suzuki à ses trousses
-
Vance reçu au Vatican après les critiques du pape sur la politique migratoire américaine
-
Favoriser l'achat de produits bio pour protéger la femme enceinte et son bébé

Procès Zepeda: l'accusé reconnait finalement sa présence dans la résidence de la victime
"Je suis rentré dans cette résidence pour frapper à la porte de Narumi" Kurosaki : accusé de l'assassinat de cette étudiante japonaise en décembre 2016, Nicolas Zepeda a reconnu mercredi pour la première fois, sept ans après, sa présence dans le bâtiment ou vivait l'étudiante japonaise.
"Ça faisait un jour ou deux que j’étais à Besançon. Je suis allé frapper à la porte de Narumi pour voir si on pouvait aller boire un café", a déclaré Nicolas Zepeda en français, debout dans son box, veste polaire noire sur une chemise à carreaux.
La salle des assises du tribunal de Vesoul se fige. Depuis sept ans que Narumi Kurosaki a disparu, et que les soupçons se portent sur lui, jamais il n'avait reconnu s'être rendu jusqu'à la chambre de son ex-petite amie.
"Dans quelle optique ?", reprend le président de la cour, François Arnaud. "Je voulais que les choses soient en bon ordre", explique l'accusé. Au moment de la rupture, "on avait parlé d’une suite plus constructive, de renouer une amitié, je voulais une réponse à cette interrogation".
"Pourquoi avoir omis de donner cette information ?", poursuit le magistrat. "J’avais un peu honte de vouloir réessayer" de maintenir un lien avec la jeune femme, concède le Chilien de 32 ans. "Aujourd'hui je n’ai plus peur, je suis là pour vous laisser tout sur la table. Si jamais j’ai menti, si jamais j’ai omis, je vous le dirai", poursuit-il dans un français très fluide.
Malgré les questions supplémentaires des parties, qui veulent chacune saisir cet instant de vérité pour obtenir d'autres révélations, Nicolas Zepeda s'en tient là. Mais en ce mercredi midi, une brèche s'est ouverte.
-"Un garçon assis par terre"-
Pour en arriver là, il a fallu l'insistance de Renaud Portejoie, l'avocat de l'accusé, qui contre toute attente, bouscule son client. Une ancienne étudiante, Nadia Ouaked, qui logeait à l'époque dans la même résidence que Narumi Kurosaki, venait de témoigner.
Elle affirme avoir vu Nicolas Zepeda dans la cuisine commune, au quatrième étage de la résidence, un jour de décembre 2016, quelques jours avant la disparition de l'étudiante japonaise.
"Je vois un garçon assis par terre derrière la porte, recroquevillé, j’étais surprise, j’avais un peu peur. J’ai pensé qu’il se cachait", explique la jeune femme, aujourd'hui âgée de 31 ans, qui a conservé son manteau à la barre. "Il avait les yeux gonflés comme quelqu'un qui a pleuré beaucoup, il avait les cheveux décoiffés, il était dans un sale état. Ça me faisait de la peine".
Quelques jours plus tard, quand les policiers recueillent son témoignage et lui présentent une planche avec les portraits de huit jeunes hommes pour identifier celui qu'elle a croisé, elle est formelle : il s'agissait de Nicolas Zepeda.
"Vous entendez (la témoin), qui n’est pas là pour régler des comptes. Elle a eu de la peine pour vous", attaque Renaud Portejoie, s'adressant à son client. "Manifestement elle ne ment pas, je vous le dit comme je le pense. Est-ce que vous êtes bien sur que vous n’avez pas pénétré au quatrième étage ?".
Accablé, Nicolas Zepeda cède. "Quand vous êtes venu en France, le but était-il de rencontrer Narumi Kurosaki ?", insiste l'avocat. "Essentiellement, c’était pour rencontrer Narumi" !
-"Eléments essentiels"-
Jusque-là, le Chilien avait toujours soutenu qu'il s'était rendu en Europe depuis le Chili pour assister à un congrès en Suisse.
"Depuis sept ans, Monsieur Zepeda a nié farouchement être rentré dans le bâtiment et être venu en Europe pour rencontrer Narumi Kurosaki. Ce sont deux évolutions majeures de ses dépositions", savoure l'avocat général, Etienne Manteaux, qui demande que ces déclarations soient dressées sur procès-verbal.
Le président en donne l'ordre à la greffière. "Ce sont des éléments essentiels", approuve-t-il.
Le procès doit se tenir jusqu'au 22 décembre. Nicolas Zepeda, qui nie toute responsabilité dans la disparition de Narumi Kurosaki, encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
P.Stevenson--AMWN