
-
En Afrique du Sud, fouler les grottes du "berceau de l'humanité"
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains
-
Amstel: Skjelmose émerge d'un combat de titans face à Pogacar et Evenepoel
-
Les Ukrainiens sceptiques quant à la trêve de Pâques promise par Poutine
-
24 Heures motos: la Yamaha N.7 victorieuse au Mans au bout du suspens et du chaos
-
Droits de douane: les prix d'Airbus et Boeing en zone de turbulences
-
Clap de fin pour "Andor", la série Star Wars préférée des critiques
-
Tennis: Zverev s'offre un 24e titre sur le circuit à Munich pour son anniversaire
-
Israël: l'ecstasy, amortisseur des traumatismes du 7-Octobre?
-
Les États-Unis risquent de céder le marché des puces à la Chine, selon des analystes
-
Malgré la fatigue, le pape s'offre un bain de foule pour Pâques
-
Cambodge: à Sihanoukville, l'afflux de capitaux chinois encourage l'apprentissage du mandarin
-
Le négociateur en chef qatari se dit "frustré" par le cours de la médiation pour une trêve à Gaza
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de poursuivre les attaques malgré la trêve de Pâques
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains sur Sanaa
-
24 Heures motos: un duel entre Kawasaki et Yamaha pour animer les trois dernières heures
-
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville reconnecté au réseau électrique
-
Russie: un centre de rééducation pour soldats blessés fait le plein
-
Basket/Euroligue: TJ Shorts toujours plus haut
-
Dans la ville soudanaise d'El-Facher, soigner les blessés avec les moyens du bord
-
Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes
-
Chikungunya à La Réunion: le directeur du CHU veut des renforts
-
L'influence française disputée dans l'océan Indien
-
Ukraine: Zelensky dénonce la poursuite des attaques malgré la trêve de Poutine
-
24 Heures motos: Kawasaki conforte sa première place au Mans
-
Le pape attendu pour Pâques malgré l'incertitude autour de sa santé
-
Des milliers d'Américains dans la rue contre Trump
-
Ligue 1: L'OM passe ses nerfs sur Montpellier
-
24 Heures motos: Kawasaki passe en tête, la valse des chutes continue
-
Top 14: La Rochelle renoue avec la victoire, Perpignan lâche Vannes
-
Le Hamas affirme que le sort d'un otage à Gaza reste inconnu
-
Ukraine : Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu'elle a annoncé
-
Angleterre: suspense maximal dans la lutte pour l'Europe
-
F1: Max Verstappen (Red Bull) décroche la pole position du GP d'Arabie saoudite
-
Marine Tondelier réélue sans surprise à la tête des Ecologistes
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques, méfiance de Kiev
-
Ligue 1: le PSG remanié domine Le Havre sans briller
-
Top 14: l'UBB met la pression en haut, Perpignan lâche Vannes en bas
-
A Damas, les fonctionnaires font la queue pour toucher leur maigre revenu
-
Espagne: le Barça miraculé face au Celta (4-3)
-
ATP 500 de Barcelone: contre Alcaraz, Fils a tenté mais est passé à côté
-
ATP 500 de Munich: Zverev de retour en finale près de trois mois après l'Open d'Autralie
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques
-
C1 féminine: Lyon s'impose ric-rac à Londres face à Arsenal (2-1)
-
Tunisie: jusqu'à 66 ans de prison dans le méga-procès du "complot" contre les opposants
-
Dans Gaza affamée, des Palestiniens se rabattent sur la viande de tortue
-
24 Heures motos: au Mans, BMW prend les devants sous la pluie
-
Six nations: les Bleues viennent péniblement à bout de l' Italie
-
Expulsions d'Afghans: Kaboul dénonce des mesures "unilatérales" sapant ses relations avec le Pakistan
-
C1 féminine: l'OL gagne ric-rac chez Arsenal (2-1)

Violences sexuelles dans une secte: le gourou et au moins quatre autres personnes écrouées
Un gourou roumano-suédois a été mis en examen et écroué vendredi à Paris pour des violences sexuelles à grande échelle au sein d'un mouvement international de yoga accusé de dérives sectaires.
Barbe et cheveux blancs, Gregorian Bivolaru, 71 ans, est apparu les yeux cernés lors d'une audience devant une juge des libertés et de la détention. Mis en examen pour viols, séquestration, traite d'êtres humains en bande organisée et abus de faiblesse, il a été placé en détention provisoire.
Le juge a affirmé qu'il y avait "vraiment matière à examiner les conditions dans lesquelles vous développez votre doctrine et faites venir des fidèles de l'organisation que vous dirigez et dont vous êtes le haut personnage à l'aura extrêmement puissante".
"Je me désole de cette décision", a réagi auprès de l'AFP Me Anis Harabi, l'avocat du gourou, promettant d'"établir son innocence".
Quatorze autres personnes ont été présentées vendredi à des magistrats instructeurs en vue de leur mise en examen. Sollicité, le parquet de Paris n'a pas pu confirmer vendredi soir le nombre de mises en examen.
Selon des sources proches du dossier, outre M. Bivolaru, au moins quatre personnes mises en examen ont été placées en détention provisoire. Plusieurs autres, dont des Roumains soupçonnés d'avoir joué le rôle de chauffeurs, ont été relâchés sous contrôle judiciaire.
- "Consécration" -
Le coup de filet, qui a mobilisé 175 policiers, a eu lieu mardi, avec des perquisitions en région parisienne et dans le sud-est de la France.
Connu en Roumanie, Gregorian Bivolaru a été interpellé chez lui dans le Val-de-Marne, en présence de deux jeunes femmes roumaines et d'un autre homme.
Fondateur en 1970 de la première école de yoga dans le pays alors communiste, il apparaît comme la figure fondatrice du Mouvement pour l'intégration spirituelle vers l'absolu (Misa). Ce groupe rebaptisé Atman lors de son expansion hors de Roumanie se dit axé sur la pratique du yoga tantrique, mais il est accusé de dérives sectaires.
Lors de sa garde à vue, M. Bivolaru a nié son rôle de chef mais a affirmé être "doté de dons extraordinaires" et s'est dit "victime d'un complot politique", a relaté vendredi une source policière à l'AFP.
Devant les enquêteurs de l'Office central pour la répression des violences aux personnes, il s'est présenté comme "un maître spirituel": après une étape dite de "consécration", des femmes "l'aimaient" à son domicile, selon la source policière qui a rapporté ses propos.
Il s'agit de "conditionnement des victimes à accepter des relations sexuelles via des techniques de manipulation mentale visant à supprimer toute notion de consentement", a estimé mardi une deuxième source judiciaire. Le mouvement aurait aussi incité des femmes à "s'adonner à des pratiques pornographiques tarifées en France et à l'étranger", selon une source proche de l'enquête.
- "Déni total" -
Vendredi soir, l'une des procureures en charge des débats sur les mesures de sûreté a déploré le "déni total des uns et des autres" face "aux faits et à leur gravité".
Parmi les suspects, un président de deux associations de yoga et propriétaire de deux pavillons où étaient installées de nombreuses femmes. Considéré comme le "bras droit" de M. Bivolaru, il a été mis en examen pour traite d'êtres humains et séquestration en bande organisée, abus de faiblesse et complicité de viols, puis écroué.
"Mon client conteste les accusations", a réagi auprès de l'AFP son avocat, Sébastien Ronphé.
Des femmes figurent également parmi les mis en examen. Notamment une Roumaine doctorante en linguistique et traductrice-interprète, logée dans l'un des "pavillons de femmes". Soupçonnée de traite d'êtres humains, séquestration en bande organisée et de complicité de viols, elle a été placée en détention provisoire.
Son avocat Raphaël Kempf a fustigé une "lecture gravement erronée du dossier" devant le juge des libertés et de la détention. Le parquet "vous demande de l'envoyer en prison sans être capable de dire exactement ce qu'elle a précisément fait", a-t-il taclé.
Devant les enquêteurs, quelques femmes ont accepté de témoigner, sans porter plainte. Elles ont raconté être arrivées entre septembre et novembre en France pour "un stage de yoga" ou "un cours sur le féminisme". A ce stade, les policiers ont identifié 56 femmes potentiellement victimes.
Une femme a raconté à l'AFP, sous couvert d'anonymat, avoir subi "à plusieurs reprises" un trafic sexuel à Paris et estime à "des milliers de femmes" le nombre de victimes.
L'enquête est née d'un signalement en juillet 2022 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, informée par la Ligue des droits de l'Homme de 12 témoignages d'anciens membres du Misa. Le parquet de Paris a ensuite ouvert une information judiciaire.
Le mouvement a déjà fait l'objet de procédures judiciaires en Europe. Son fondateur, poursuivi dans son pays à plusieurs reprises, a fui et obtenu l'asile politique en Suède début 2006.
Condamné par défaut en Roumanie en 2013 à six ans d'emprisonnement, il avait disparu quelques années avant d'être arrêté en 2016 en France. Remis aux autorités roumaines, il s'était à nouveau évaporé, avant d'être retrouvé mardi dans l'Hexagone.
T.Ward--AMWN