- Wall Street termine en hausse, entre résultats d'entreprises et intelligence artificielle
- Wembanyama, phénomène inestimable et déjà ambassadeur de la NBA
- C1: battu par Donetsk, Brest voit s'éloigner la qualification directe
- F1: Hamilton ravi de ses "sensations" pour ses premiers essais au volant d'une Ferrari
- Face aux violences, la Colombie réactive les mandats d'arrêt visant les chefs d'une guérilla
- Se disant menacé de disparition, l'acier européen attend des mesures de soutien de l'UE
- Turquie: des négligences graves pointées du doigt après un incendie qui a fait 79 morts
- Les otages français en Iran "de plus en plus désespérés" (soeur de Cécile Kohler)
- Yémen: les Houthis libèrent l'équipage d'un bateau saisi il y a plus d'un an
- En Colombie, la flambée de violence contrarie les ambitions de "paix totale" du gouvernement
- Face à la grogne de ses salariés, Ubisoft revendique "un dialogue social renouvelé"
- La Bourse de Paris portée par les projets IA des Etats-Unis
- Trump menace la Russie de sanctions si elle ne trouve pas d'accord "maintenant" avec l'Ukraine
- Turquie: une série de négligences pointées du doigt après un incendie qui a fait 79 morts
- Trump, qui sature déjà l'espace médiatique, sur Fox News mercredi soir
- Lancement d'importants travaux pour rendre au Rhône un peu de naturel
- Sarajevo encore une fois sur le podium mondial de la pollution
- La diplomatie américaine se met en ordre de marche sous Trump
- Condamné pour agressions sexuelles, Nicolas Bedos se désiste de son appel
- Macron et Scholz promettent une Europe "forte et unie" face à Trump
- Fin de vie: "Pas question d'abandonner" le sujet qui sera à l'agenda parlementaire "le plus vite possible"
- Wall Street ouvre en hausse, tirée par les résultats d'entreprises et des annonces de Trump
- Une série de négligences pointées du doigt en Turquie après l'incendie d'un hôtel d'altitude
- L'Union africaine "consternée" par le retrait américain de l'OMS
- Des actions visent l'OFB dans le Loiret et dans l'Aude
- Conversion de la centrale thermique de Saint-Avold: le temps presse pour les salariés
- Grèce : une statue antique retrouvée "près de poubelles"
- "Merci Dorothée": l'ex-idole des enfants célébrée sur TF1
- Tirs nouris et explosions au deuxième jour de l'opération israélienne en Cisjordanie
- Open d'Australie: "Big Ben" Shelton, enfin l'heure du succès pour le tennis américain ?
- Open d'Australie: Sinner rassurant, Swiatek implacable sur la route du dernier carré
- Masayoshi Son, l'ami japonais de Trump "touché par Midas"
- La difficile ébauche de la Maison du dessin de presse, lancée après Charlie Hebdo
- Ski: après une série d'accidents, le difficile compromis entre vitesse et sécurité
- Biathlon: l'hiver de la maturité pour Lou Jeanmonnot
- Colère en Turquie après la mort de 76 personnes dans un hôtel d'altitude
- "C'est tout ce que j'avais": à Los Angeles, la panique des victimes d'incendie non assurées
- Depuis la France, les regrets éternels d'Olga Mikhaïlova, principale avocate d'Alexeï Navalny
- Après plusieurs grèves, Ubisoft tient une "concertation sociale"
- Levée de boucliers contre l'idée d'une taxation de certains retraités
- Golf: "rêvons d'une victoire en Majeur", ambitionne Pavon
- "Trop dur": au Vietnam, des travailleurs migrants retournent à la campagne
- Open d'Australie: Navarro subit la loi d'Iga, Shelton attend Sinner
- La Bourse de Paris en hausse, moins de craintes sur les droits de douane
- Trump suspend les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis
- Trump suspend les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis Trump renvoie les employés des programmes de diversité aux Etats-Unis
- En Haute-Garonne, une liste portée par une figure de la colère paysanne convoite la chambre d'agriculture
- En Moldavie, des habitants pris au piège de la bataille du gaz
- La Chine contrôle-t-elle vraiment le canal de Panama comme l'affirme Trump ?
- NBA: LeBron James en triple-double, Philadelphie perd encore
Claude Guéant, le "cardinal" déchu de Nicolas Sarkozy
Des primes en liquide du ministère de l'Intérieur aux sondages de l'Élysée, l'incontournable de la présidence Sarkozy, le "cardinal" Claude Guéant, emprisonné depuis décembre dernier et condamné vendredi à huit mois ferme, incarne les affaires du quinquennat 2007-2012.
L'ex-premier flic de France devenu avocat, âgé de 77 ans, était déjà détenu à la prison de la Santé pour son manque d'efforts à régler les amendes et dommages et intérêts auxquels il avait été condamné en 2017 dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur.
Sa deuxième affaire, celle des sondages de l’Élysée, s'est soldée vendredi par une nouvelle condamnation: un an dont huit mois ferme avec mandat de dépôt.
Né à Vimy (Pas-de-Calais) le 17 janvier 1945, énarque de la promotion 1971, Claude Guéant a commencé à fréquenter la place Beauvau comme conseiller technique du ministre Christian Bonnet à la fin des années 1970.
Préfet puis patron de la Police nationale nommé par Charles Pasqua, cet homme affable était alors des plus respectés.
Artisan de la campagne de Nicolas Sarkozy, il obtient le secrétariat général de l’Élysée après la victoire de 2007 où son influence le rend incontournable dans les couloirs de l'exécutif. Il est alors affublé du sobriquet de "cardinal".
Homme de l'ombre, il prend une première fois la lumière en juillet 2007, lors de l'épisode des infirmières bulgares, qu'il va chercher en Libye avec Cécilia Sarkozy, alors épouse du président, même s'il prend soin de lui laisser le crédit de l'opération.
Longtemps craint par des ministres qu'il n'hésitait pas à réprimander -"à humilier", affirment certains-, celui qui était devenu "la doublure" du président avait obtenu le ministère de l'Intérieur en 2011, un poste hautement stratégique en vue d'une réélection de Nicolas Sarkozy l'année suivante. Mais le président échoua face à François Hollande et son ministre fit de même aux législatives dans les Hauts-de-Seine.
"Guéant, c'est le flic sérieux fasciné par les voyous", affirme un haut fonctionnaire, habitué des arcanes de la politique.
Quelques années plus tard, le "cardinal" est contraint de délaisser l'intimité des cabinets ministériels pour les prétoires plus exposés.
- Isolé -
L'ancien premier flic de France est cité dans plusieurs affaires de la présidence Sarkozy.
Il a été condamné avec d'autres collaborateurs pour avoir bénéficié à titre personnel de primes en liquide du ministère de l'Intérieur à deux ans d'emprisonnement dont un an avec sursis et 75.000 euros d'amende et au remboursement des sommes reçues.
Il doit à cette condamnation son séjour à la Santé depuis décembre: la justice lui reproche son manque d'effort pour payer l'amende et les dommages et intérêts.
"J'ai fait tout ce que je pouvais et je fais tout ce que je peux pour m'acquitter de ma dette", s'est-il défendu, expliquant "vivre au quotidien, très modestement", "aider (ses) enfants", "dans une situation dramatique l'un et l'autre", et "rémunérer une femme de ménage" qu'il ne voulait pas "licencier à 61 ans".
Un "discours de victimisation" qui n'a pas convaincu le procureur, pour qui "M. Guéant (...) frôle le mépris pour la décision de justice venue (le) sanctionner pour son incurie".
Outre l'affaire des sondages et celle des primes en liquide, Claude Guéant est également mis en examen dans le dossier du financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
En 2013, les enquêteurs découvrent que M. Guéant avait perçu 500.000 euros sur un compte, le 3 mars 2008, en provenance d'un avocat malaisien. Il avait expliqué que ce versement était le fruit de la vente de deux tableaux flamands. Les enquêteurs, qu'il n'a pas convaincus, soupçonnent une possible contrepartie à un "pacte de corruption".
Avec l'accélération du dossier libyen, son ancien mentor Nicolas Sarkozy a semblé prendre des distances avec son ex-plus fidèle lieutenant. L'ancien chef de l’État est resté muet après l'incarcération de son ex-secrétaire général. Et Claude Guéant apparaît de plus en plus isolé.
Veuf, il est père de deux enfants et plusieurs fois grand-père.
pab-arz-alv-tg/dar/pga/gvy
D.Cunningha--AMWN